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Le ministère des Affaires étrangères (AE)
LE CAIRE, 11 déc (MENA) - L'Egypte travaille sérieusement et avec confiance au renforcement de la dignité humaine de tous les enfants de la patrie, conformément à la Constitution et à une approche globale des droits de l'homme (DH) tenant compte des priorités nationales en matière de développement, a affirmé le ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué de presse jeudi, à l'occasion de la Journée internationale de ces droits.
L'Egypte avance sur cette voie, partant d'une solide conviction en sa responsabilité et son engagement vis-à-vis de la Constitution, de la loi, et, avant tout, du peuple égyptien et partant d'un effort assidu pour surmonter tous les défis et construire un Etat démocratique moderne reposant sur la citoyenneté et épaulé par un système judiciaire efficace et indépendant garantissant l'égalité de tous au regard de la loi et par un parlement élu légiférant, contrôlant et exprimant les intérêts des citoyens.
L'Egypte reste ouverte au dialogue et aspire à renforcer la coopération avec divers partenaires, sur la base d'un rapport d'égal à égal et la jouissance commune des droits de l'homme et des libertés fondamentales.
L'Egypte célèbre le 10 décembre cette Journée internationale, qui coïncide avec le 72e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme qui constitue la pierre de base du droit international relative aux DH, selon le communiqué, qui ajoute que le Caire, de par son poids culturel et civilisationnel, avait contribué à son élaboration puis à son approbation à l'Assemblée générale de l'ONU.
Le développement de l'approche internationale relative au dossier des droits de l'homme est constitué des contributions et des interactions civilisationnelles et culturelles de l'humanité; cette approche n'est pas l'apanage d'une partie ou d'une culture particulière car la promotion de ces droits et l'élimination des violations à leur égard est un objectif que tous les pays du monde souhaitent réaliser.
Ceci renforce l'importance d'une coopération internationale et de la mutualisation des expertises et des pratiques les plus bonnes en la matière, sans diktats et sans prétention de perfection; tous ont beaucoup à faire pour façonner un monde meilleur pour les futures générations, un monde qui équilibre entre droits politiques, civiques, économiques, sociaux et culturels et qui n'abuse pas des droits de l'homme pour réaliser des intérêts politiques bornés.
La diplomatie égyptienne a expliqué, tout au long de l'année en cours, les priorités nationales et les causes relatives aux intérêts des Etat africains et ceux en développement; de nombreuses initiatives ont été adoptées, dans des cadres multilatéraux, pour remédier à des dossiers importants, tels le terrorisme, les droits de l'homme, le droit au travail et le renforcement des droits de la femme.
L'Egypte a franchi un long parcours sur la voie de la promotion des droits de l'homme à l'échelon national; le Sénat a été formé et la Chambre des représentants est sur le point de l'être aussi, lesquels composeront la chambre bicamérale qui sera un gage important du développement des politiques générales de l'Etat et du renforcement de l'exercice de la démocratie.
En ce sens également a été publié le décret d'application de la loi régissant l'action des organisations civiles en Egypte; de même que le haut comité permanent des droits de l'homme a été constitué et sera chargé entre autres d'élaborer une stratégie nationale des DH pour la première fois.
Concernant la liberté de culte, les ministères compétents et les institutions religieuses officielles, en tête desquelles al-Azhar et l'Eglise, continuent à exécuter des initiatives et des activités censées renforcer la tolérance et le dialogue et lutter contre les tendances à l'extrémisme.
Le gouvernement a également entamé un plan d'un montant de 70 millions de dollars pour restaurer des antiquités égyptiennes, dont les synagogues au Caire et à Alexandrie ainsi que les sites archéologiques religieux se trouvant sur le chemin de la Sainte-Famille, conclut le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Traduit et rédigé par: Mona Shoukry