-
L'Agence de presse du Moyen-Orient (MENA)
LE CAIRE, 5 juil (MENA) - Alors que le grand peuple égyptien célèbre le 7e anniversaire de la révolution du 30 juin, ayant permis de récupérer l'identité nationale de l'Égypte, qui était en voie d'être oblitéré sous la gouvernance de la confrérie terroriste, le régime colonial fasciste de la Turquie a manifesté sa haine cachée envers l'Égypte, son peuple, ses dirigeants et son opposition nationale dans un rapport publié par son agence de presse officielle Anadolu qui n'est autre que le porte-voix des pratiques et des plans coloniaux de ce pays dans différentes parties du monde arabe.
La Turquie parraine des milices armées en Syrie en Irak, conduit des offensives en Libye, intervient de manière flagrante et directe dans ses affaires intérieures, apporte son soutien aux organisations terroristes qu'elle a envoyées en territoire libyen.
Ankara pratique également une autre forme d'agression contre Chypre et la Grèce dans le but de s'emparer des ressources pétrolières et gazières de la Méditerranée.
Avec ses ingérences, Erdoğan tente de ressusciter son nouveau projet colonial et de concrétiser ses illusions souhaitant redonner vie au califat ottoman en comptant sur la présence frèriste dans les pays secoués par le soi-disant printemps arabe, rappelant ainsi une période extrêmement noire de l'histoire de la Nation islamique, qui, à cause de l'occupation ottomane de pays arabes, a été marquée par le sous-développement, l'immobilisme et l’enracinement du modèle du régime autoritaire.
Le rapport publié par l'agence turque est porteur de mensonges et s'en prend violemment à l'Egypte, sa direction, son peuple et son opposition nationale, tout en pleurant le régime de la confrérie terroriste, prétendant de manière suscitant l'ironie, qu'elle jouit d'une soi-disant légitimité et appelant l'opposition à une possible alliance avec elle.
L'agence de presse turque Anadolu attribue faussement à l'opposition égyptienne des accusations envers le pouvoir actuel selon lesquelles ce dernier aurait fermé toutes les portes et procédé à l'arrestation de politiciens de l'opposition, ce qui est dénué de tout fondement.
L'opposition en Egypte mène ses activités dans un climat caractérisé par la liberté, la démocratie et la libre expression en vertu de la Constitution stipulant que le régime politique est fondé sur le pluralisme politique et partisan, la passation pacifique du pouvoir, la séparation et l'équilibre entre les pouvoirs, et le respect des droits de l'Homme et des libertés.
Les citoyens ont également le droit de former des partis politiques avec une notification réglementée par la loi, cependant aucune activité politique sur une base religieuse n'est autorisée.
Par ailleurs, il n'y a aucun prisonnier politique en Egypte, comme l'agence Anadolu le prétend, mais il y a des criminels emprisonnés qui se présentent comme tel.
L'Egypte est dotée d'un Parlement qui regroupe 568 membres élus représentant 19 partis politiques de tendances différentes ainsi que des indépendants, et qui est caractérisé par une représentation équitable des femmes, des jeunes et des personnes ayant des besoins spéciaux; toutes des questions qui n'ont pas été prises en compte sous la gouvernance de la confrérie terroriste.
Ces forces politiques expriment l'opinion et la volonté du peuple et disposent du droit d'interpeller les ministres du pouvoir exécutif et autres. Aucune formation ou remaniement ministériel n'est fait, sans l'approbation du Parlement, qui agit librement dans la promulgation et l'amendement des lois.
Les partis politiques exercent leur activités via des réunions -qu'ils peuvent tenir librement comme le leur garantit la loi-, via des colloques, les médias et les communiqués qui expriment leurs opinions, leur accord ou leur désaccord avec les autres partis.
L'opposition et les autres forces politiques égyptiennes divergent parfois sur certaines questions mais partagent la volonté commune de faire prévaloir l’intérêt de la patrie tout en restant soudées face aux grands dangers et en temps de crise.
La direction politique est soutenue par ces partis dans toutes les mesures qu'elle adopte pour préserver la sécurité, la stabilité et l'identité de la patrie, ce qui mécontente évidemment la Turquie, principal appui au terrorisme dans la région.
Grâce à la pleine liberté dont jouissent les partis politiques égyptiens dans l'exercice de leur action et à leur concurrence pour proposer leurs visions et interagir avec la rue politique en prélude aux prochaines échéances électorales, un comité de coordination entre les jeunes des partis et les politiciens a été mis en place il y a deux ans pour servir de plate-forme réunissant divers partis et courants politiques dans le but de développer la vie politique via un dialogue significatif et efficace sur les différentes questions, lois et législations.
Ce comité, grâce à un agenda patriotique tenant compte des défis que relève l'Etat égyptien, a présenté une expérience unique dans l'action politique professionnelle et a participé a plusieurs activités dont les congrès de la jeunesse, le Forum arabo-africain des Jeunes, le modèle de simulation de l'Etat égyptien sous forme de séances ou ateliers.
Le comité a également avancé plusieurs propositions, initiatives et documents de travail couvrant divers domaines et a joué un rôle efficace dans la participation au dialogue sociétal engagé sur les amendements constitutionnels au parlement et sur la loi des ONG, ainsi que dans l’élaboration de nombres de projets de lois portant entre autres sur l'exercice des droits politiques, sur les partis, sur les organismes juvéniles...etc.
Le choix de six de ses membres comme vice-gouverneurs vient couronner les efforts du comité: c’était la première fois dans l'histoire de l'Egypte que des jeunes appartenant aux partis de l'opposition soient nommés à des postes de direction dans les gouvernorats.
L'agence de presse turque Anadolu, qui promeut toujours le terrorisme, a prétendu que la confrérie des Frères a retrouvé sa légitimité après la mort de Mohamed Morsi sans se demander comment ce groupe était arrivé au pouvoir en Egypte car, faut-il le rappeler, ce n'est qu'après la révolution du 25 janvier qui a renversé le régime de l'ancien président Hosni Moubarak; donc à la faveur de circonstances exceptionnelles que ce groupe avait pu accéder au fauteuil présidentiel sans avoir réussi à concrétiser ses belles promesses.
La confrérie des Frères a dévoilé son identité devant le grand peuple égyptien à travers son représentant Morsi El-Ayat qui, une fois aux commandes, s'est entouré d’éléments terroristes condamnés dans des crimes, des meurtres et autres.
Le pays était géré par le bureau du guide de la Confrérie et Morsi avait fait appel à des personnes inexpérimentées pour gérer les affaires de l'Etat; les divers dossiers ont connu des échecs couplés à une gestion de manière exclusive et aléatoire à tous les niveaux politiques, économiques et sociaux poussant le pays au bord du gouffre.
Le peuple égyptien, qui est le détenteur par excellence de la légitimité dans le pays et qui a renversé le régime Moubarak pour rectifier le tir, est sorti en masse organisant la révolution du 30 juin à laquelle ont participé plus de 30 millions d'Égyptiens armés des dispositions constitutionnelles successives qui stipulent que le peuple est la principale source des pouvoirs, mettant fin ainsi au régime despotique et terroriste de la Confrérie.
Après le renversement du régime des Frères, les forces politiques égyptiennes ont convenu, le 3 juillet, d'un agenda patriotique clair visant à sauvegarder l’identité de la patrie et les principes nationaux soutenu par les Égyptiens et consenti par les forces politiques avec leurs diverses orientations, avec en tête al-Azhar et l’Église copte.
Celui-ci prévoyait la tenue d'élections législatives et présidentielle anticipées, après l’expiration de la période de transition dirigée par le président de la Cour constitutionnelle, le juge Adly Mansour.
L'Anadolu, organe du régime au pouvoir en Turquie qui n’épargne aucun effort pour déstabiliser sécurité et stabilité dans toute la région, prétend qu'une opposition égyptienne se trouve à l’étranger mais la Turquie sait qu'il n'y a rien de cela mais qu'il y a plutôt des éléments appartenant à la Confrérie des Frères recherchés par la justice pour des crimes très dangereux dont l'espionnage, des meurtres, l'incitation au meurtre, la mise à feu des églises, l'agression des citoyens innocents et autres et qui ont accepté de monter "aux tribunes du terrorisme" en Turquie et au Qatar contre des sommes d'argent pour s'en prendre à leur patrie et leurs compatriotes, propager des rumeurs et des mensonges que les Égyptiens ont contrés en restant unis.
Ces éléments terroristes et ces criminels en fuite ont perpétré une série de meurtres dont le plus marquant l'assassinat du premier ministre égyptien Ahmed Maher en 1954, le juge Ahmed El-Khazendar en mars 1948, le premier ministre Mahmoud El-Noqrachi en décembre 1948, la tentative du meurtre de l'ancien président Gamal Abdel Nasser dans le célèbre incident de Mancheya en 1945 à la suite duquel, Nasser a rendu un décret qui a été ensuite avalisé par le Conseil d'al-Omma "le parlement" sur l'interdiction des activités et la dissolution de cette confrérie le 29 octobre 1954.
Cette Confrérie terroriste a émis une fatwa autorisant l'assassinat de l'ancien président Mohamad Anwar El-Sadat auquel ont participé certains de ces cadres et des membres de la Jamaa al-Islameya, issue de cette confrérie; ils ont ensuite assassiné le président du parlement Refaat el-Mahgoub en 1990, le penseur Farag Fouda en 1992 et tenté un attentat manqué contre le grand écrivain Naguib Mahfouz en 1995.
Leurs crimes se sont poursuivis, dont les plus importants ont été les sit-in terroristes armés à Rabaa et à El-Nahda, après la révolution du 30 juin, la prise d'assaut des commissariats de police, le meurtre et les tentatives du meurtre ayant ciblé des agents de police, des anciens ministres aussi bien que l'assassinat du procureur général, le martyr Hicham Barakat en 2015.
L'Anadolu a qualifié les sept dernières années en Egypte de période de vaches maigres alors que tous ceux qui ont suivi la situation sur le territoire égyptien durant ces années réalisent, sans doute, que celles-ci sont parmi les plus florissantes de l'histoire contemporaine du pays au vu des réalisations sans précédent qui dépassent celles accomplies au cours de quatre décennies.
Premièrement: la politique étrangère de l'Egypte
Après une série d'échecs dans la gestion des relations arabes et internationales durant la gouvernance de la confrérie terroriste, et après la révolution du 30 juin et l'arrivée au pouvoir du président Abdel-Fattah Al-Sissi, la politique étrangère égyptienne s'est concentrée sur des objectifs nationaux et développementaux en comptant sur le rôle axial de l'Egypte et son poids aux niveaux régional et international.
L'Egypte, dirigée par Abdel-Fattah Al-Sissi, a prouvé son ouverture sur tous les pays du monde et sa coopération avec eux -pour réaliser les aspirations et les intérêts du peuple égyptien- ainsi que son respect des chartes et des traditions internationales sans intervenir dans les affaires intérieures des pays.
Grâce à cette politique équilibrée, l'Egypte a obtenu le siège d'Etat membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, et présidé le Comité contre le terrorisme (CCT) du Conseil et le sommet arabe. Elle a été à la fois membre du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine et présidente du Comité des chefs d'Etats et de gouvernements africains sur le changement climatique, et a été choisie pour présider l'Union africaine, d'autant plus que les relations de l'Egypte avec les pays du monde et les grandes puissances ont été renforcées.
Deuxièmement : l'unité nationale
Le régime de la Confrérie terroriste a cherché à semer la sédition confessionnelle et à cibler les coptes et leurs sanctuaires, bien qu'ils (les Coptes) soient une partie importante et principale du tissu de la patrie, ce qui a poussé le président Abdel-Fattah Al-Sissi à faire primer, avec fermeté, les valeurs de citoyenneté et d'égalité entre les fils de la patrie, en appelant à rejeter les divisions et les discordes et à épargner la patrie de tout ce qui est de nature à troubler la relation fraternelle liant Musulmans et Chrétiens.
Cela s'est manifesté clairement lorsque le président Al-Sissi a tenu à participer aux célébrations par les coptes de Noël et à visiter l’église de manière répétée et continue. Il a également accordé un intérêt à la construction des églises dans les nouvelles villes, tout comme les mosquées, et a œuvré à la régularisation de la situation des églises et des bâtiments annexes dans les différents gouvernorats d'Egypte (qui sont à ce jour au nombre de 1638) . Les églises, endommagées par les opérations terroristes perpétrées par la confrérie terroriste et ses partisans suite à la dispersion des sit-in sur Rabaa et Al Nahda, ont été restaurées et rénovées.
Troisièmement : la situation sécuritaire
Après la révolution du 30 juin, les services de sécurité ont fait face de manière ferme aux groupes terroristes appartenant à la confrérie terroriste, et aux éléments criminels, ce qui a contribué à la stabilité de la situation sécuritaire et au retour de la paix et de la sécurité dans toute l'Egypte.
Les Forces armées et la police ont joué un grand rôle tangible dans la lutte contre les éléments terroristes armés, que ce soit dans le Sinaï, dans les zones frontalières ou dans d'autres régions. Elles ont sacrifié de nombreux martyrs pour éradiquer le terrorisme et cela a conforté leur détermination à éliminer les éléments terroristes et criminels qui s'en sont pris aux innocents, à eux mais aussi aux mosquées et aux églises, ce qui a engendré une grande cohésion nationale inédite et un appui populaire aux Forces armées et à la police et aux efforts de l'Etat face au terrorisme noir.
Quatrièmement: la conjoncture économique
A l'échelle économique, des progrès concrets ont été achevés dans nombreux secteurs sous le mandat du Président Abdel-Fattah Al-Sissi; les investissements directs ont augmenté de plus de 250% pour atteindre 7,7 milliards de dollars en 2018, contre 2,2 milliards de dollars en 2011, le volume des IDE est passé à 8,5 mds USD en 2019 contre 4 mds USD.
Dix-neuf zones franches et d'investissement ont été construites pour fournir des opportunités d'investissement dans les différents secteurs, en travaillant à accroître l'investissement dans le capital humain, les jeunes et les femmes, à renforcer les programmes d'entrepreneuriat, à assurer le financement de grands projets et les infrastructures, à améliorer les besoins fondamentaux du citoyen égyptien et à créer des emplois.
Après la révolution du 30 juin, plus de 16 000 projets de développement et de services dans tous les secteurs ont été achevés, pour un coût estimé à 2,2 trillions de livres, et 9 000 projets sont actuellement en cours d'exécution, pour un coût de 2 trillions de livres.
Le programme de réforme économique a réussi à accroître les taux de croissance, à réduire l'inflation et le déficit budgétaire de l'Etat, à améliorer les indicateurs financiers, à faire reculer la dette publique et le taux de chômage et à étendre le réseau de protection sociale aux couches les plus pauvres, ce qui a conduit au rétablissement de la confiance des investisseurs et des institutions internationales dans la performance de l'économie.
Les réserves de change sont passées de 15 milliards de dollars, sous le régime de la Confrérie terroriste des frères, à 43,1 milliards de dollars début mars 2020.
Dans un récent rapport du Fonds monétaire international (FMI), ce dernier a prévu que l'Egypte serait le seul pays arabe à réaliser une croissance économique en 2020 malgré les conséquences de la propagation du coronavirus.
Cinquièmement: les méga-projets nationaux
le Président Al-Sissi a accordé un vif intérêt à la mise en place de plusieurs méga-projets nationaux dans les différents domaines, avec en tête le creusement de la seconde voie du Canal de Suez qui a joué un grand rôle dans l'augmentation du revenu national de l'Egypte et la promotion du commerce mondial, en sus du projet de développement de la zone économique du canal de Suez.
Parmi les méga-projets, figurent la création de la Nouvelle capitale administrative, la construction de nouvelles villes en périphérie de certains gouvernorats, le développement du réseau national d'électricité pour augmenter la production et aider l'Egypte à réaliser un excédent en matière d’énergie électrique.
Sixièmement: les ponts et chaussées
Concernant les projets relatifs aux routes, aux ponts et tunnels, 7 000 km ont été ajoutés au réseau routier, qui est désormais de 30 000 km. A cela s'ajoutent la rénovation des autoroutes interurbaines, la construction de 600 ponts et tunnels sur les routes principales et les axes donnant sur le Nil, en sus de la modernisation des lignes du métro et des passages à niveau des chemins de fer.
Sixièmement: la protection sociale
Le développement des bidonvilles et le soutien aux familles les plus défavorisées figurent en tête des priorités du président Al-Sissi qui tient à assurer une vie décente au citoyen égyptien, à travers le lancement de deux programmes: le premier "Solidarité et Dignité" (le nombre de bénéficiaires a atteint 1,2 million de familles) et le second est celui de "logement social" qui a pour but de fournir des unités de logement à prix abordables aux familles à revenu limité en Egypte.
Huitièmement: la santé
Quant au domaine de la santé, le chef de l'Etat s'est intéressé à mettre fin à l'hépatite C en lançant l'initiative de "100 millions de personnes saines" et d'autres initiatives qui visent à protéger la santé du citoyen égyptien.
Le projet de Couverture santé universelle a aussi été mis en oeuvre dans nombre de gouvernorats en vue de le généraliser dans le reste de la République, comme l'un des projets pilotes les plus importants dans le domaine de la santé.
Le nouveau Coronavirus est venu révéler la solidité du système sanitaire égyptien qui a réussi à assurer le traitement médical nécessaire aux patients infectés et aux personnes en contact avec eux ainsi qu'à adopter toutes les mesures préventives pour contrer la propagation de cette pandémie. L'Etat a également consacré 100 milliards de livres pour faire face à ce virus et à ses conséquences.
Neuvièmement: l'enseignement et l'enseignement supérieur
Sous l'ère du Président Al-Sissi, l'Egypte a connu un grand développement dans les domaines de l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, en dispensant l'enseignement à tous sans aucune discrimination. Le ministère de l'éducation a achevé la construction de 4474 écoles, soit 68 150 classes, en 6 ans, en plus du développement des programmes éducatifs et de la construction des nouvelles universités technologiques en phase avec les besoins du marché de travail.
Traduit et rédigé par le service français de la MENA