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LE CAIRE, 11 juin (MENA) - Les ingérences étrangères dans la crise syrienne ont été l'une des principales causes de la persistance du conflit devenu le plus grand à l'échelon international ces dernières années, a averti le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Aboul Gheit, évoquant les conséquences de la poursuite de ces ingérences, lors d'un entretien avec l'envoyé spécial de Washington pour la Syrie et représentant spécial auprès de la Coalition mondiale contre Daech James Jeffrey, au siège de la Ligue au Caire.
M. Aboul Gheit a mis en garde en particulier contre la dangerosité des ingérences iranienne et turque, notamment les tentatives de la Turquie d'instaurer une zone sûre dans le nord de la Syrie et dans la région d'Idleb ce qui serait censé affecter l'intégrité territoriale de la Syrie et sa souveraineté, rapporte le porte-parole de la Ligue arabe, Mahmoud Afifi.
Le secrétaire général de la Ligue arabe a refusé toute forme d'immixtion de la part d'Israël dans les arrangements concernant l'avenir de la Syrie, étant donné qu'il continue à occuper une partie du territoire de celle-ci.
M. Aboul Gheit a indiqué que la crise syrienne était fondamentalement une crise arabe et réitéré les constantes de la position arabe en tête desquelles la sauvegarde de l'intégrité du territoire syrien, le respect de la souveraineté de la Syrie et le règlement politique du conflit basé sur la Conférence "Genève 1" de sorte à faire cesser les bains de sang.
De son côté, M. Jeffrey a affirmé que les Etats-Unis tenaient à connaître le point de vue de la Ligue arabe en ce qui concerne les développements de la crise syrienne et les manières d'y remédier, à la lumière de toutes les complications et des ingérences régionales et internationales et vu l'intérêt de nombreuses parties à voir rétablir la stabilité en Syrie et à voir démanteler les groupes terroristes qui y sont installés.
Traduit et rédigé par: Mona Shoukry
