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Le Mufti d'Egypte Chawki Allam
ALEXANDRIE, 23 déc (MENA) - La science et la culture sont une nécessité pour former la conscience humaine et permettre aux peuples et aux nations de progresser, si l'on tient compte du fait que la civilisation d'une nation se mesure par rapport à ce que lisent ses enfants dans les divers domaines de la science et du savoir, a affirmé le mufti d'Egypte Chawki Allam, lors d'une conférence donnée dimanche à la bibliothèque d'Alexandrie sur les raisons ayant amené à l’échec du "projet de l'Islam politique".
Le phénomène de ce qu'on appelle l'Islam politique s'est mué d'un appel, se revendiquant de l'Islam, à revivifier les rites musulmans dans l'esprit des gens et à s'attacher aux valeurs de l'Islam et aux bonnes mœurs, en désastre ou cauchemar pour la nation islamique voire pour le monde entier, a indiqué le mufti d'Egypte avant de renchérir:" ce projet s'est effondré religieusement et moralement depuis son émergence, ayant été établi sur des fondements spécieux, des concepts erronés et de fausses perceptions.
Les groupes de l'Islam politique se répartissent les rôles.. au moment où certains se chargent de répandre des concepts durs, intégristes et réduisent l'Islam à certaines apparences qu'ils font prévaloir au détriment de questions fondamentales, d'autres prônent la violence, voire le meurtre pour soi-disant corriger des actes répréhensibles, explique-t-il.
Un autre camp exerce l'action politique partisane par la participation aux élections et l’entrée au parlement dans le seul dessein de faire face à l'Etat et non de promouvoir l'action politique, démocratique libre, déplore le mufti d'Egypte, Chawki Allam.
Traduit et rédigé par: Mohamed Abdel-Hady