LE CAIRE, 30 mai (MENA) - Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères (AE), a démenti les nouvelles circulées sur la décision de la justice rendue le 28 mai sur la confiscation des terres entourant le Monastère Sainte-Catherine au Sinaï, et en réponse à l'Agence de Presse du Moyen-Orient (MENA) a indiqué que ces nouvelles étaient infondées.

En examinant le texte intégral de la décision susmentionnée, on révèle que premièrement, le monastère, ses sites archéologiques, sa valeur spirituelle, sa place religieuse et ses cimetières sont inaltérables, a affirmé hier jeudi le porte-parole.

Il a également expliqué que cette décision judiciaire est la première à légaliser le statut du monastère et à confirmer la sauvegarde de sa place sacrée.

Le porte-parole a ajouté que deuxièmement, malgré l'existence des contrats signés avec les autorités locales sur certains sites supplémentaires, et bien que ces sites soient considérés comme des réserves naturelles, la décision de la justice, a stipulé que les moines du monastère continuent à en profiter ainsi que des sites religieux et archéologiques de la région, par souci du maintien de la haute valeur spirituelle et du statut religieux du monastère.

Troisièmement, la décision de la justice souligne la présence de quelques réserves naturelles dans des zones isolées, éloignées du monastère et inhabitées, sans aucun document attestant leur possession ou leur propriété , et par conséquent, ces zones sont considérées comme des terres domaniales.

Le porte-parole a exigé de tenir à la précision, d'éviter de rendre des jugements erronés et préconçus avant d'avoir lu le texte intégral de la décision de justice, réitérant l'importance primordiale de prévenir de porter atteinte aux relations étroites, fraternelles et historiques qui se prolongent depuis des siècles liant l'Égypte à l'Etat ami de la Grèce.

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