LE CAIRE, 29 mars (MENA) - Le directeur du Centre égyptien des études stratégiques (ECSS), Khaled Okasha a affirmé que le bombardement de bâtiments résidentiels dans la ville palestinienne de Rafah montrait le mépris d'Israël à l'égard de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza pendant le mois de Ramadan.

Dans des déclarations exclusives à l'Agence de presse du Moyen-Orient (MENA), M. Okasha a indiqué que la poursuite de la guerre et de l’effusion de sang dans la bande de Gaza signifiait qu’Israël faisait fi de la résolution du Conseil de sécurité et prouvait l’incapacité de la communauté internationale à assumer son rôle et sa responsabilité dans la protection du droit.

M. Okasha a averti que la situation catastrophique, la famine, la sécheresse et les maladies qui se propagent actuellement dans la bande de Gaza, qui est habitée par plus de 2 millions de citoyens, constituent un "test révélateur'' pour la communauté internationale, qui a permis à l'occupation israélienne d'utiliser la famine comme une arme dans cette guerre pour se venger collectivement des civils.

Il a également appelé les pays du monde à faire pression sur Israël pour qu'il autorise l'ouverture de tous les points de passage avec la bande de Gaza dans le but d'acheminer l'aide humanitaire de manière à contenir les répercussions de la catastrophe humanitaire que vit le peuple palestinien dans la bande de Gaza.

M. Okasha a réitéré aussi que la solution à deux États constituait le seul moyen de régler la cause palestinienne et d'établir les bases de la sécurité et de la paix dans la région du Moyen-Orient.

Il a également appelé les pays du monde à œuvrer pour trouver des moyens de reconnaître l'État palestinien indépendant aux frontières du 4 juin 1967, conformément aux résolutions de légitimité internationale.

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